- karim7373عضو نشيط
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تاريخ التسجيل : 04/06/2008
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الأربعاء 17 يونيو 2009, 22:32
-------Si en 1962, cette sous -préfecture d' Oranie comptait 54.000 habitants, aujourd'hui, avec 300.000 habitants, c'est une véritable mégapole. Nous vous convions à un voyage touristique à travers cette magnifique ville.
HISTOIRE : On attribue à l'almoravide Youssef Ben Tachâne (1061 -1106) la fondation du bordj El Mehal, l'ancienne citadelle de Mostaganem, aujourd'hui convertie en prison. Après lui, Mostaganem appartint aux Zianides de Tlemcen, puis aux Mérinides de Fès, dont l'un d'eux, Abou El Hassene, fit construire la mosquée en 1340. En 1516, Mostaganem passa sous la domination des Turcs : il fut alors agrandi et fortifié par Kheir Ed Dine. A la solde de la France, la garnison de Turcs d'Alger et de Kouloughlis résista aux Arabes à deux reprises (1832 et 1833). Le général DESMICHELS s'en empara définitivement et y plaça une garnison en Juillet 1833.
-----------Mostaganem se compose d'une ville européenne, très étendue, et d'une ville musulmane, plus compacte, situées de part et d'autre d'un profond ravin creusé par l'Aïn Sefra, qui actionne quelques usines et arrose des jardins. D'où que l'on vienne, de Ténès, de Relizane ou d'Oran, on arrive dans la ville européenne, sur une grande place de création récente, aménagée sur l'emplacement d'une ancienne porte (qui a été démolie, ainsi que les remparts). Là s'élève le monument aux Morts, de Fabre, aux 560 enfants de Mostaganem et soldats du 2e tirailleurs tombés pendant la guerre 1914-1918. En arrière, Hôtel de ville (arch. Montaland, 1927), avec tour ayant la forme d'un minaret, portant une horloge. En arrière encore, vaste jardin public établi, comme l'hôtel de ville, dans un ancien parc ; il est bordé au Sud par la voie ferrée, à l'Est par l'Avenue Anatole France (route de Relizane), proche de la gare ; en face de l'hôtel de ville s'élève l'Hôtel des Finances (1953).
------L'Avenue du ler de Ligne, partant devant l'hôtel de ville, laisse à droite le Palais Consulaire et le temple protestant, à gauche l'hôtel des Postes : c'est l'artère la plus animée de la ville, où sont rassemblés les magasins, banques, etc. ; elle arrive à la place de la République, bordée d'arcades, où s'élèvent l'église, et, un peu plus loin, (rue de la Victoire), la sous-préfecture. Cette avenue se prolonge, au - delà de la place, par la rue du 2e Tirailleurs, qui longe, à droite, la place du Marché aux Poissons.
------En suivant la rue du 2e Tirailleurs au-delà du marché aux poissons, on passe devant la prison, installée dans l'ancien bordj El Mehal. Plus loin, la rue tourne brusquement à gauche, laissant en face la rue des Jardins, qui conduit à la mosquée, et à droite, un pont qui permet de rejoindre la place Dupuytren. Après le tournant, la rue du 2e Tirailleurs descend au quartier de la marine, en passant (à droite) devant l'école Fromentin (cours professionnel et ménager) et la maison natale du maréchal FRANCHET D' ESPEREY (1856-1942). En arrière, vieille synagogue qu'on illuminait chaque année, en Mai, au moment de la Hilloula. De là, par la rue de la Marine, on peut gagner le port.
------A droite de l'avenue du ler de Ligne et de la place de la République partent des rues descendant vers l'Aïn Sefra. On y trouvera le marché couvert, de construction récente, donnant sur la rue du 26 Novembre 1927, et, un peu plus loin, sur la même rive, la place Thiers (marché en plein air le matin). Trois ponts enjambent l'Ain Sefra pour conduire au quartier Matmore, sis dans une boucle de l'oued.
----- La partie de la ville comprise entre l'avenue du ler de Ligne et le quartier Matmore a été considérablement modifiée depuis 1927 ; une crue subite de l'Ain Sefra a, dans la nuit du 27 Novembre, emporté la Place Gambetta avec son square, ses arbres, et les maisons environnantes (nombreuses victimes). Des travaux furent alors entrepris pour éviter de nouvelles inondations, le lit de l'Oued creusé et la place Gambetta remplacée par trois ponts.
------Au delà du pont sur l'Ain Sefra, la rue du Sig traverse le quartier Matmore ; un peu plus loin, à gauche, des escaliers conduisent à la place Dupuytren, où se font face l'hôpital mixte et le Palais de Justice. La rue du Sig finit à la porte de Medjer, se prolongeant sur la route de Ténès, qui laisse à gauche la ville indigène de Tijdit puis le cimetière musulman et, plus loin (4 km), Kharouba.
------A l'extrémité de la ville indigène, vers la mer, zaouia du cheikh Ahmed Benailloua, successeur de Sidi Bou Zidi, chef d'une confrérie comptant plus de 100.000 adeptes, dont la moitié en Kabylie.
------A l'Ouest, et en contrebas de la place de la République, se trouvent d'importantes casernes de style mauresque. Mostaganem est en effet la patrie d'origine des tirailleurs ou turcos ; le ter bataillon de tirailleurs, sous les ordres de Bosquet, fut créé à Mostaganem par Lamoricière, en 1847. Ces soldats tiennent une grande place dans la vie de la ville et contribuent à lui donner sa physionomie particulière. On domine les casernes en suivant la rue qui passe derrière le Théâtre et longe d'anciennes fortifications, parallèlement à l'avenue du ler de Ligne.
------A l'angle de la poste, s'ouvre la rue Arsène Lemoine où s'élève différents immeubles modernes (magasins) et la maison de l'Agriculture (1952), en face de laquelle se trouve le stade militaire.
Au sud-ouest de l'hôtel de ville, partent l'avenue Gustave Jobert, qui traverse le faubourg de la Pépinière et conduit au champ de courses et la rue Maréchal Joffre.
------En suivant la rue Arsène Lemoine ou la rue Maréchal Joffre et l'avenue du Camp des Chasseurs, on arrive au carrefour des rues Général Leclerc (route d'Oran) à gauche, de Paris à droite et la route du port qui s'ouvre en face : celle-ci décrit un grand lacet en descendant au port.
------Le port, situé à l'ouest de la ville, au débouché du ravin de l'Ain Sefra s'ouvre entre la pointe de la Salamandre et la pointe de Kharoubabien peu accentuées pour fournir un abri suffisant
aussi la rade reste-elle ouverte à tous les vents dangereux de l'ouest au nord. Deux jetées, l'une au nord de 1.230 m, l'autre au sud-ouest de 335 m, protègent le port d'une superficie de 14 hectares. Les terre-pleins desservis par 3 km de voies ferrées couvrent 10 hectares. Il est pourvu d'un outillage moderne (grues flottantes, etc, d'un chai à vins contenant 20.000 hectolitres).
Que de souvenirs, jamais nous ne t'oublierons
HISTOIRE : On attribue à l'almoravide Youssef Ben Tachâne (1061 -1106) la fondation du bordj El Mehal, l'ancienne citadelle de Mostaganem, aujourd'hui convertie en prison. Après lui, Mostaganem appartint aux Zianides de Tlemcen, puis aux Mérinides de Fès, dont l'un d'eux, Abou El Hassene, fit construire la mosquée en 1340. En 1516, Mostaganem passa sous la domination des Turcs : il fut alors agrandi et fortifié par Kheir Ed Dine. A la solde de la France, la garnison de Turcs d'Alger et de Kouloughlis résista aux Arabes à deux reprises (1832 et 1833). Le général DESMICHELS s'en empara définitivement et y plaça une garnison en Juillet 1833.
-----------Mostaganem se compose d'une ville européenne, très étendue, et d'une ville musulmane, plus compacte, situées de part et d'autre d'un profond ravin creusé par l'Aïn Sefra, qui actionne quelques usines et arrose des jardins. D'où que l'on vienne, de Ténès, de Relizane ou d'Oran, on arrive dans la ville européenne, sur une grande place de création récente, aménagée sur l'emplacement d'une ancienne porte (qui a été démolie, ainsi que les remparts). Là s'élève le monument aux Morts, de Fabre, aux 560 enfants de Mostaganem et soldats du 2e tirailleurs tombés pendant la guerre 1914-1918. En arrière, Hôtel de ville (arch. Montaland, 1927), avec tour ayant la forme d'un minaret, portant une horloge. En arrière encore, vaste jardin public établi, comme l'hôtel de ville, dans un ancien parc ; il est bordé au Sud par la voie ferrée, à l'Est par l'Avenue Anatole France (route de Relizane), proche de la gare ; en face de l'hôtel de ville s'élève l'Hôtel des Finances (1953).
------L'Avenue du ler de Ligne, partant devant l'hôtel de ville, laisse à droite le Palais Consulaire et le temple protestant, à gauche l'hôtel des Postes : c'est l'artère la plus animée de la ville, où sont rassemblés les magasins, banques, etc. ; elle arrive à la place de la République, bordée d'arcades, où s'élèvent l'église, et, un peu plus loin, (rue de la Victoire), la sous-préfecture. Cette avenue se prolonge, au - delà de la place, par la rue du 2e Tirailleurs, qui longe, à droite, la place du Marché aux Poissons.
------En suivant la rue du 2e Tirailleurs au-delà du marché aux poissons, on passe devant la prison, installée dans l'ancien bordj El Mehal. Plus loin, la rue tourne brusquement à gauche, laissant en face la rue des Jardins, qui conduit à la mosquée, et à droite, un pont qui permet de rejoindre la place Dupuytren. Après le tournant, la rue du 2e Tirailleurs descend au quartier de la marine, en passant (à droite) devant l'école Fromentin (cours professionnel et ménager) et la maison natale du maréchal FRANCHET D' ESPEREY (1856-1942). En arrière, vieille synagogue qu'on illuminait chaque année, en Mai, au moment de la Hilloula. De là, par la rue de la Marine, on peut gagner le port.
------A droite de l'avenue du ler de Ligne et de la place de la République partent des rues descendant vers l'Aïn Sefra. On y trouvera le marché couvert, de construction récente, donnant sur la rue du 26 Novembre 1927, et, un peu plus loin, sur la même rive, la place Thiers (marché en plein air le matin). Trois ponts enjambent l'Ain Sefra pour conduire au quartier Matmore, sis dans une boucle de l'oued.
----- La partie de la ville comprise entre l'avenue du ler de Ligne et le quartier Matmore a été considérablement modifiée depuis 1927 ; une crue subite de l'Ain Sefra a, dans la nuit du 27 Novembre, emporté la Place Gambetta avec son square, ses arbres, et les maisons environnantes (nombreuses victimes). Des travaux furent alors entrepris pour éviter de nouvelles inondations, le lit de l'Oued creusé et la place Gambetta remplacée par trois ponts.
------Au delà du pont sur l'Ain Sefra, la rue du Sig traverse le quartier Matmore ; un peu plus loin, à gauche, des escaliers conduisent à la place Dupuytren, où se font face l'hôpital mixte et le Palais de Justice. La rue du Sig finit à la porte de Medjer, se prolongeant sur la route de Ténès, qui laisse à gauche la ville indigène de Tijdit puis le cimetière musulman et, plus loin (4 km), Kharouba.
------A l'extrémité de la ville indigène, vers la mer, zaouia du cheikh Ahmed Benailloua, successeur de Sidi Bou Zidi, chef d'une confrérie comptant plus de 100.000 adeptes, dont la moitié en Kabylie.
------A l'Ouest, et en contrebas de la place de la République, se trouvent d'importantes casernes de style mauresque. Mostaganem est en effet la patrie d'origine des tirailleurs ou turcos ; le ter bataillon de tirailleurs, sous les ordres de Bosquet, fut créé à Mostaganem par Lamoricière, en 1847. Ces soldats tiennent une grande place dans la vie de la ville et contribuent à lui donner sa physionomie particulière. On domine les casernes en suivant la rue qui passe derrière le Théâtre et longe d'anciennes fortifications, parallèlement à l'avenue du ler de Ligne.
------A l'angle de la poste, s'ouvre la rue Arsène Lemoine où s'élève différents immeubles modernes (magasins) et la maison de l'Agriculture (1952), en face de laquelle se trouve le stade militaire.
Au sud-ouest de l'hôtel de ville, partent l'avenue Gustave Jobert, qui traverse le faubourg de la Pépinière et conduit au champ de courses et la rue Maréchal Joffre.
------En suivant la rue Arsène Lemoine ou la rue Maréchal Joffre et l'avenue du Camp des Chasseurs, on arrive au carrefour des rues Général Leclerc (route d'Oran) à gauche, de Paris à droite et la route du port qui s'ouvre en face : celle-ci décrit un grand lacet en descendant au port.
------Le port, situé à l'ouest de la ville, au débouché du ravin de l'Ain Sefra s'ouvre entre la pointe de la Salamandre et la pointe de Kharoubabien peu accentuées pour fournir un abri suffisant
aussi la rade reste-elle ouverte à tous les vents dangereux de l'ouest au nord. Deux jetées, l'une au nord de 1.230 m, l'autre au sud-ouest de 335 m, protègent le port d'une superficie de 14 hectares. Les terre-pleins desservis par 3 km de voies ferrées couvrent 10 hectares. Il est pourvu d'un outillage moderne (grues flottantes, etc, d'un chai à vins contenant 20.000 hectolitres).
Que de souvenirs, jamais nous ne t'oublierons
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السبت 20 يونيو 2009, 18:03
شكرا، لكن رجاءا لو كانت مساهماتكم باللغة العربية حتى تعم الفائدة وجزاكم الله كل خير
- douniaعضو جديد
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تاريخ التسجيل : 10/07/2009
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الجمعة 10 يوليو 2009, 14:40
oui c vrai merci bcp pour ces souvenirs qui jamais nous ne t'oublierons
- عنصر ايوبعضو جديد
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تاريخ التسجيل : 18/08/2009
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الثلاثاء 18 أغسطس 2009, 16:10
merci mon frere....
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