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Education: Un décret d'Ouyahia sur les salaires des enseignants
الإثنين 01 مارس 2010, 07:09
par Nasser Foura
La diffusion à grande échelle hier matin au niveau des établissements scolaires tous paliers confondus de la wilaya de Constantine du décret exécutif signé par Ahmed Ouyahia, et daté du 24 février dernier, concernant le régime indemnitaire (système des primes et compensations) n'a guère eu d'incidence notable sur les syndicats de l'Education actuellement en grève. Ces derniers ont affirmé, hier, à l'issue des assemblées générales tenues dès 8 heures, vouloir «poursuivre leur mouvement avec davantage de force et de détermination, jusqu'à ce que l'on daigne en haut lieu garantir le règlement sous le sceau de l'indissociabilité des trois dossiers soumis à l'étude auprès de la commission ad-hoc».
S'agissant du régime des indemnités, des syndicalistes du Cnapest et de l'Unpef, questionnés à propos de cette nouveauté, ne voient «dans la mouture gouvernementale qu'une simple revalorisation des cinq primes anciennes.»
M.Abdelhafid Boucetta, coordinateur du syndicat autonome Cnapest abonde dans ce sens, en expliquant que «les primes dont parle le décret, en l'occurrence l'indemnité d'amélioration pédagogique (IAAP), la prime de rendement individuel (PRI), celle de la qualification, de la documentation et l'IEPP touchant l'expérience professionnelle, induisent en réalité une augmentation non imposable de l'ordre de 4600 DA/mois pour un professeur de l'enseignement secondaire se prévalant de 18 ans de service (6ème échelon) et pas plus de 6000 DA mensuels nets pour un enseignant en fin de carrière, classé au 12ème échelon. Sachant que c'est toujours le maintien de l'indexation de la prime de rendement dans le salaire principal (salaire de base+indemnité-Ndlr) qui permet de telles bonifications.
Et si l'on retire cette dernière, les plus values seraient bien évidemment moins consistantes. Quoi qu'il en soit, nous nageons tous dans un flou persistant, et tant que personne n'a eu droit à une fiche de paie détaillée, un tel anachronisme persistera», dit-il.
Justement, selon des représentants syndicaux, une circulaire d'application émanant de la part du MEN fait obligation à toutes les directions de l'Education du pays d'élaborer une fiche de paie et de la soumettre dès aujourd'hui lundi, à chaque travailleur gréviste pour appréciation, chose que fustige dores et déjà les mêmes cercles qui ne voient là que «la poursuite du mépris» affiché à leur égard.
Sur un autre plan, M.Boucetta dénonce ce qu'il appelle «un grave précédent», en rapport notamment avec «l'organisation par l'administration interne, coûte que coûte et vaille que vaille, des compositions du 2ème trimestre en cours dans certains lycées en l'absence des enseignants attitrés, un entêtement, qui a poussé les élèves à bouder les bancs des classes et quitter les lieux.»
S'agissant enfin des parents d'élèves, ces derniers optent «pour la carte de l'apaisement» à l'issue d'assemblées tenues entre jeudi et samedi dernier, espérant par là même «que les antagonistes puissent dégager le plus vite possible un consensus qui viendrait à décanter une situation au bord du pourrissement, même si, pour le moment, le wait and see dans lequel nous confinent les deux parties commence à peser sérieusement sur nos nerfs de plus en plus à fleur de peau».
La diffusion à grande échelle hier matin au niveau des établissements scolaires tous paliers confondus de la wilaya de Constantine du décret exécutif signé par Ahmed Ouyahia, et daté du 24 février dernier, concernant le régime indemnitaire (système des primes et compensations) n'a guère eu d'incidence notable sur les syndicats de l'Education actuellement en grève. Ces derniers ont affirmé, hier, à l'issue des assemblées générales tenues dès 8 heures, vouloir «poursuivre leur mouvement avec davantage de force et de détermination, jusqu'à ce que l'on daigne en haut lieu garantir le règlement sous le sceau de l'indissociabilité des trois dossiers soumis à l'étude auprès de la commission ad-hoc».
S'agissant du régime des indemnités, des syndicalistes du Cnapest et de l'Unpef, questionnés à propos de cette nouveauté, ne voient «dans la mouture gouvernementale qu'une simple revalorisation des cinq primes anciennes.»
M.Abdelhafid Boucetta, coordinateur du syndicat autonome Cnapest abonde dans ce sens, en expliquant que «les primes dont parle le décret, en l'occurrence l'indemnité d'amélioration pédagogique (IAAP), la prime de rendement individuel (PRI), celle de la qualification, de la documentation et l'IEPP touchant l'expérience professionnelle, induisent en réalité une augmentation non imposable de l'ordre de 4600 DA/mois pour un professeur de l'enseignement secondaire se prévalant de 18 ans de service (6ème échelon) et pas plus de 6000 DA mensuels nets pour un enseignant en fin de carrière, classé au 12ème échelon. Sachant que c'est toujours le maintien de l'indexation de la prime de rendement dans le salaire principal (salaire de base+indemnité-Ndlr) qui permet de telles bonifications.
Et si l'on retire cette dernière, les plus values seraient bien évidemment moins consistantes. Quoi qu'il en soit, nous nageons tous dans un flou persistant, et tant que personne n'a eu droit à une fiche de paie détaillée, un tel anachronisme persistera», dit-il.
Justement, selon des représentants syndicaux, une circulaire d'application émanant de la part du MEN fait obligation à toutes les directions de l'Education du pays d'élaborer une fiche de paie et de la soumettre dès aujourd'hui lundi, à chaque travailleur gréviste pour appréciation, chose que fustige dores et déjà les mêmes cercles qui ne voient là que «la poursuite du mépris» affiché à leur égard.
Sur un autre plan, M.Boucetta dénonce ce qu'il appelle «un grave précédent», en rapport notamment avec «l'organisation par l'administration interne, coûte que coûte et vaille que vaille, des compositions du 2ème trimestre en cours dans certains lycées en l'absence des enseignants attitrés, un entêtement, qui a poussé les élèves à bouder les bancs des classes et quitter les lieux.»
S'agissant enfin des parents d'élèves, ces derniers optent «pour la carte de l'apaisement» à l'issue d'assemblées tenues entre jeudi et samedi dernier, espérant par là même «que les antagonistes puissent dégager le plus vite possible un consensus qui viendrait à décanter une situation au bord du pourrissement, même si, pour le moment, le wait and see dans lequel nous confinent les deux parties commence à peser sérieusement sur nos nerfs de plus en plus à fleur de peau».
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Grève de l'Education: Les enseignants campent sur leurs positions
الإثنين 01 مارس 2010, 07:11
Le mouvement de grève d'une semaine reconductible, initié la semaine dernière, par les deux syndicats autonomes de l'Education nationale, Cnapest et Unpef, prend une ampleur insoupçonnée. La contestation qui est restée depuis le début de l'année scolaire à l'intérieur des écoles est en train de déborder dans la rue. L'explosion de colère des élèves de Terminales qui sont descendus dans les rues de la capitale et des grandes villes du pays, pour crier leur ras-le-bol est un signe avant-coureur à prendre au sérieux. Le bras de fer entre le ministère et les deux syndicats autonomes ne devra pas déboucher forcément sur un «happy end». La situation semble hors de contrôle. Hier la grève s'est poursuivie dans les établissements scolaires sur fond de tension après la décision de la tutelle de recourir aux ponctions sur salaires pour dissuader les grévistes. «Une circulaire ministérielle a été adressée aux directeurs des établissements scolaires pour procéder à des ponctions sur salaires. Cette nouvelle tentative d'intimidation ne pourra jamais venir à bout de notre détermination», lance ce syndicaliste de l'Unpef. La grève semblait s'installer, hier, dans les établissements scolaires. Les syndicalistes apparaissaient déterminés à poursuivre ce débrayage jusqu'à la concrétisation de toutes leurs revendications. Ils demeurent intraitables sur l'indissociabilité des dossiers étudiés en commission mixte (régime indemnitaire, médecine du travail et œuvres sociales). Les syndicalistes conditionnent le gel de leur action par la concrétisation des deux autres revendications, à savoir celle des œuvres sociales ainsi que la médecine du travail. Ils réclament l'ouverture, dès le mois de septembre prochain, de services de médecine du travail et la conclusion d'accords avec les établissements hospitaliers pour une prise en charge du personnel enseignant. Pour ce qui est des Oeuvres sociales, ils veulent la mise sur pied d'un organe indépendant de l'administration ministérielle et des syndicats pour les gérer. Revenant sur la revalorisation du régime indemnitaire, les syndicalistes grévistes ont exprimé leur insatisfaction totale tout en accusant la tutelle d'avoir «gonflé» les dernières hausses de salaires. Cette position des deux syndicats autonomes est relativement partagée par l'ensemble du personnel enseignant. Le coordinateur régional ouest du Snapest, dont le syndicat a pourtant gelé la grève au lendemain de l'annonce de la revalorisation du régime indemnitaire, parle de «demi-satisfaction». Il affirme : «la tutelle devra encore faire des efforts pour la revalorisation des salaires des enseignants, puisque les dernières hausses ne concernaient que certaines primes». Le mouvement de contestation lancé par les deux syndicats autonomes, Cnapest et Unpef, pourrait ainsi fédérer, dans les prochains jours, tous les «déçus» des dernières hausses des salaires. Cette progression de la contestation parmi les enseignants inquiète profondément les parents d'élèves qui redoutent les répercussions de ce bras de fer sur la scolarité de leurs enfants.
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Le ministère de l’éducation et les syndicats campent sur leurs positions : Le spectre de l’année blanch
الإثنين 01 مارس 2010, 07:17
C’est l’incertitude totale au niveau des établissements scolaires sur lesquels plane le spectre d’une année blanche. Le retard accumulé jusque-là sera difficile à rattraper, sachant que les enseignants ne comptent plus reprendre le chemin des classes tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Impasse ! Le bras de fer opposant le ministère de l’Education nationale aux deux syndicats autonomes, le Cnapest et l’Unpef, se durcit davantage. Les deux parties ne sont pas prêtes à faire des concessions. Conséquence : l’année scolaire risque d’être compromise et les élèves sont les seuls perdants. Alors que les deux organisations syndicales maintiennent leur grève d’une semaine reconductible, entamée le 24 février dernier, le ministère estime que l’action « est aujourd’hui injustifiée ». Quelle est la solution ? C’est l’incertitude totale. Le spectre d’une année blanche est de plus en plus menaçant, car il serait difficile, voire impossible de rattraper un retard supplémentaire.
C’est l’avis des syndicalistes qui ont initié cette grève : « Déjà, le retard causé par le débrayage de trois semaines, en novembre 2009, on ne l’a pas encore rattrapé… Si la grève actuelle dépasse les deux semaines, je peux dire que nous allons inévitablement vers une année blanche », déclare Messaoud Boudiba, chargé de communication du Cnapest. Selon lui, les enseignants ne comptent plus reprendre le chemin des classes si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Au troisième jour de grève, la mobilisation des enseignants, estime-t-il, est toujours importante. « Le mot d’ordre de grève a été respecté à hauteur de 93% par les enseignants du secondaire et à 90% dans le primaire et le moyen », ajoute-t-il.
Le responsable du Cnapest affirme que le syndicat ne peut rien faire dans la situation actuelle. « La base ne croit plus à rien. Le seul geste qui puisse tranquilliser les enseignants est la satisfaction de toutes leurs revendications », dit-il, en jetant la balle au ministère de l’Education. M. Boudiba affirme qu’il comprend parfaitement l’inquiétude des parents d’élèves. « Les syndicats ne sont pas, toutefois, responsables de cette situation. C’est au ministère de prendre ses responsabilités. Le ministre de l’Education nationale n’a qu’à signer le décret relatif à la gestion des œuvres sociales et relancer les négociations sur la question de la médecine du travail », explique-t-il. Outre les revendications relatives à la gestion des œuvres sociales et la médecine du travail, l’Unpef demande également la révision du régime indemnitaire en incluant les quatre indemnités créées dans le cadre de la commission mixte.
La prime de rendement sera versée en avril
Pour sa part, le ministère de l’éducation nationale considère que le dossier du régime indemnitaire est définitivement clos. « L’éducation est le secteur le plus rémunérateur, aujourd’hui. Des efforts considérables ont été consentis par les pouvoirs publics pour satisfaire les exigences financières des enseignants. La revalorisation du régime indemnitaire des enseignants a pris 74% de la somme totale consacrée à l’augmentation des salaires des fonctionnaires. 103,5 milliards de dinars sur la somme totale de 143 milliards de dinars ont été consacrés à la revalorisation des salaires des travailleurs du secteur de l’éducation », souligne le conseiller de la communication au ministère de l’Education nationale.
A cela, explique-t-il, il faut ajouter la somme de 310,2 milliards consacrée au paiement des rappels. Il revient également sur la question de la médiatisation des salaires des enseignants. Selon lui, le ministère « n’avait aucune intention de porter atteinte à leur dignité ». Revenant sur la prime de rendement, qui a également suscité des incompréhensions chez les syndicats, notre interlocuteur précise que « celle-ci sera versée à tous les travailleurs du secteur qui assurent régulièrement leur tâche ». « De plus, cette prime, qui était versée chaque six mois dans le passé, sera perçue tous les trois mois à la faveur du nouveau régime indemnitaire. Il faut souligner aussi que cette prime est indexée sur le salaire principal et non pas sur le salaire de base », enchaîne-t-il.
Le responsable du ministère rappelle toutefois que les enseignants « ne toucheront pas cette prime au début du mois de mars prochain, mais en avril ». Au sujet des deux autres dossiers, il précise que leur traitement est toujours en cours. Avant d’interroger : « Ces deux dossiers sont-ils des motifs convainquants pour maintenir la grève ? » Au sujet des risques qui planent sur l’année scolaire, l’orateur interpelle les enseignants. « Ils doivent mesurer les grands acquis et prendre leurs responsabilités », conclut-il, en précisant que les volumes horaires sont incompressibles.
Par Madjid Makedhi
C’est l’avis des syndicalistes qui ont initié cette grève : « Déjà, le retard causé par le débrayage de trois semaines, en novembre 2009, on ne l’a pas encore rattrapé… Si la grève actuelle dépasse les deux semaines, je peux dire que nous allons inévitablement vers une année blanche », déclare Messaoud Boudiba, chargé de communication du Cnapest. Selon lui, les enseignants ne comptent plus reprendre le chemin des classes si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Au troisième jour de grève, la mobilisation des enseignants, estime-t-il, est toujours importante. « Le mot d’ordre de grève a été respecté à hauteur de 93% par les enseignants du secondaire et à 90% dans le primaire et le moyen », ajoute-t-il.
Le responsable du Cnapest affirme que le syndicat ne peut rien faire dans la situation actuelle. « La base ne croit plus à rien. Le seul geste qui puisse tranquilliser les enseignants est la satisfaction de toutes leurs revendications », dit-il, en jetant la balle au ministère de l’Education. M. Boudiba affirme qu’il comprend parfaitement l’inquiétude des parents d’élèves. « Les syndicats ne sont pas, toutefois, responsables de cette situation. C’est au ministère de prendre ses responsabilités. Le ministre de l’Education nationale n’a qu’à signer le décret relatif à la gestion des œuvres sociales et relancer les négociations sur la question de la médecine du travail », explique-t-il. Outre les revendications relatives à la gestion des œuvres sociales et la médecine du travail, l’Unpef demande également la révision du régime indemnitaire en incluant les quatre indemnités créées dans le cadre de la commission mixte.
La prime de rendement sera versée en avril
Pour sa part, le ministère de l’éducation nationale considère que le dossier du régime indemnitaire est définitivement clos. « L’éducation est le secteur le plus rémunérateur, aujourd’hui. Des efforts considérables ont été consentis par les pouvoirs publics pour satisfaire les exigences financières des enseignants. La revalorisation du régime indemnitaire des enseignants a pris 74% de la somme totale consacrée à l’augmentation des salaires des fonctionnaires. 103,5 milliards de dinars sur la somme totale de 143 milliards de dinars ont été consacrés à la revalorisation des salaires des travailleurs du secteur de l’éducation », souligne le conseiller de la communication au ministère de l’Education nationale.
A cela, explique-t-il, il faut ajouter la somme de 310,2 milliards consacrée au paiement des rappels. Il revient également sur la question de la médiatisation des salaires des enseignants. Selon lui, le ministère « n’avait aucune intention de porter atteinte à leur dignité ». Revenant sur la prime de rendement, qui a également suscité des incompréhensions chez les syndicats, notre interlocuteur précise que « celle-ci sera versée à tous les travailleurs du secteur qui assurent régulièrement leur tâche ». « De plus, cette prime, qui était versée chaque six mois dans le passé, sera perçue tous les trois mois à la faveur du nouveau régime indemnitaire. Il faut souligner aussi que cette prime est indexée sur le salaire principal et non pas sur le salaire de base », enchaîne-t-il.
Le responsable du ministère rappelle toutefois que les enseignants « ne toucheront pas cette prime au début du mois de mars prochain, mais en avril ». Au sujet des deux autres dossiers, il précise que leur traitement est toujours en cours. Avant d’interroger : « Ces deux dossiers sont-ils des motifs convainquants pour maintenir la grève ? » Au sujet des risques qui planent sur l’année scolaire, l’orateur interpelle les enseignants. « Ils doivent mesurer les grands acquis et prendre leurs responsabilités », conclut-il, en précisant que les volumes horaires sont incompressibles.
Par Madjid Makedhi
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