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Algérie: le président Bouteflika au sommet Afrique-France de Nice
السبت 29 مايو 2010, 20:15
ALGER - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika prendra part au 25e sommet Afrique-France à Nice dans le sud-est de la France, a indiqué samedi la présidence algérienne dans un communiqué.
"Les chefs d'Etat et de gouvernement se concerteront sur les voies et moyens à mettre en oeuvre pour renforcer le rôle de l'Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale", a précisé le communiqué cité par l'agence APS.
La prise en charge des intérêts de l'Afrique face aux enjeux des changements climatiques sera également abordée, ainsi que "les modalités d'un appui plus conséquent au système de sécurité collectif mis en place par l'Union africaine pour relever les défis de la stabilité, de la paix et de la sécurité sur le continent", selon le communiqué.
Le déplacement du chef de l'Etat algérien en France, annoncée vendredi par l'Elysée, intervient alors que sa visite d'Etat en France, initialement programmée en 2009, n'a toujours pas eu lieu en raison de tensions politiques entre les deux pays, sur fond de divergences non soldées autour de la colonisation française.
Si les relations économiques entre Paris et Alger restent florissantes, leurs liens politiques se sont considérablement dégradés depuis la participation de M. Bouteflika au sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM) en juillet 2008 à Paris.
Une visite prévue du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a notamment été reportée plusieurs fois.
L'Algérie a protesté début février contre son inscription par Paris sur une liste noire de "pays à risque" pour les transports aériens. Elle a également mal supporté la déclassification de documents français sur la mort des moines de Tibéhirine en 1996, qui laisse ouverte la piste d'une bavure de son armée.
A l'inverse, de nombreux parlementaires français se sont indignés d'une proposition de loi de députés algériens déposée en février 2010 et visant à "criminaliser" le colonialisme français.
Depuis plusieurs années, les relations entre les deux pays sont empoisonnées par leur passé. Lors d'une visite en Algérie fin 2007, Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature" mais refusé toute idée de "repentance".
"Les chefs d'Etat et de gouvernement se concerteront sur les voies et moyens à mettre en oeuvre pour renforcer le rôle de l'Afrique dans la nouvelle architecture de la gouvernance mondiale", a précisé le communiqué cité par l'agence APS.
La prise en charge des intérêts de l'Afrique face aux enjeux des changements climatiques sera également abordée, ainsi que "les modalités d'un appui plus conséquent au système de sécurité collectif mis en place par l'Union africaine pour relever les défis de la stabilité, de la paix et de la sécurité sur le continent", selon le communiqué.
Le déplacement du chef de l'Etat algérien en France, annoncée vendredi par l'Elysée, intervient alors que sa visite d'Etat en France, initialement programmée en 2009, n'a toujours pas eu lieu en raison de tensions politiques entre les deux pays, sur fond de divergences non soldées autour de la colonisation française.
Si les relations économiques entre Paris et Alger restent florissantes, leurs liens politiques se sont considérablement dégradés depuis la participation de M. Bouteflika au sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM) en juillet 2008 à Paris.
Une visite prévue du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a notamment été reportée plusieurs fois.
L'Algérie a protesté début février contre son inscription par Paris sur une liste noire de "pays à risque" pour les transports aériens. Elle a également mal supporté la déclassification de documents français sur la mort des moines de Tibéhirine en 1996, qui laisse ouverte la piste d'une bavure de son armée.
A l'inverse, de nombreux parlementaires français se sont indignés d'une proposition de loi de députés algériens déposée en février 2010 et visant à "criminaliser" le colonialisme français.
Depuis plusieurs années, les relations entre les deux pays sont empoisonnées par leur passé. Lors d'une visite en Algérie fin 2007, Nicolas Sarkozy avait fermement dénoncé le système colonial "injuste par nature" mais refusé toute idée de "repentance".
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