Période turque Les MEDJAHERS durent se soumettre au Gouvernement Turc qui les traita avec la dernière rigueur.Hostiles aux Français et refusant de reconnaître l'autorité du Caïd IBRAHIM investi du commandement de MOSTAGANEM et MASCARA qu'occupaient nos troupes,les MEDJAHERS firent leur soumission au Général BED en 1841.En 1845,ils embrassèrent le parti de BOU-MAZA qui fut bientôt vaincu,furent de nouveau forcés de se soumettre et nous ont été fidèles depuis. Période française
Centre créé en 1848 par décret, Aïn-Tédélès reçoit d'abord des Parisiens, boutiquiers ruinés et ouvriers sans travail après la Révolution de 1848. Cent familles sont dirigés sur le centre et logent dans des baraques en planches construites par le Génie militaire.
A proximité de la source qui tombe dans un ravin, les premiers colons construisent lavoir, abreuvoir, bassin d'arrossage et plantent les premiers eucalyptus et trembles, qui forment la pépinière.
Kouba deSi Abdallah
Au dessus, sur la rive gauche du ravin, les colons construisent le village. Sur la rive droite du ravin se trouve une kouba élevée en l'honneur d'un marabout vénéré, Si Abdallah, qui vivait au XV° siècle. Cette kouba est respectée dès l'origine par les Français et entretenue par les municipalités d'Aïn-Tédélès. Chaque concession initiale attribuée aux colons comprenait : une maison et 8 à 12 hectares à défricher. De 1848 à 1852, devant les difficultés de ce début d'installation, un tiers environ des colons parisiens abondonnent et repartent. Au fur et à mesure de leur départ, ils sont remplacés par des cultivateurs venus de la Drôme, de l'Ariège, de l'Aude, du Tarn et du Pas-de-Calais. En 1852, le régime militaire fait place à une administration civile. Les colons gagnent en liberté, mais perdent en sécurité : plusieurs crimes sont commis sur la route de Mostaganem à Aïn-Tédélès. En 1856, le village est érigé en commune de plein exercice. Après les années de misère, invasion des sauterelles, l'insurrection de la tribu des Flittas, le typhus, la guerre de 1870 qui voit les jeunes s'enrôler et partir en métropole pour défendre la patrie arrive la révolution par le vignoble. Dans les douars des environs, on ouvre des écoles. Au dispensaire, on soigne beaucoup plus d'indigènes que d'Européens. Une Société de secours mutuels est fondée dès 1862. En 1872, le gouverneur général de Gueydon decide de la colonisation du Dahra, sur la rive droite du Chélif. C'est l'origine du défrichement et de la mise en valeur de la Région. Ainsi, petit à petit, la vie s'organise et le territoir est mis en valeur. Dès 1875, une ligne de chemin de fer, passant par la commune relie Mostaganem à Relizane. Aïn-Tédélès devient une station importante. Des routes sont ouvertes. Les champs sont défrichés et plantés de vigne ou oliviers. Les constructions se multiplient ; mairie, église, marché, écoles, dispensaire, deux caves coopératives, deux huileries, viticoop de distillation, stade Henri-Flous, salle de fêtes, etc... En 1930 <, on compte 20 000 oliviers produisant 30 000 litres d'huile et conserves d'olives. On compte aussi 5 000 hectares de vigne produisant 200 000 hectolitres de vin.
Source : extrait partiel de PNHA n°142.
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Le Monument aux Morts
La gendarmerie
Ecole des garçons
Ecole des filles
La Rue principale
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بسمة ندى
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