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L'interdiction du port du voile à l'école fait polémique à Anvers -Belgique
الأربعاء 16 سبتمبر 2009, 16:57
Belgique
Elles sont quatre, vêtues de noir et de gris, arborant des feuillets format A4 sur lesquels on peut lire "Démocratie !", "Egalité des chances, maintenant !", "Interdiction de l'interdiction du voile !" Toutes fuient les regards et les questions. Elles disent faire partie du mouvement Vrije Keuze ("Libre Choix") qui a pris lui-même en main l'éducation d'une vingtaine de jeunes filles. Celles qui ont refusé d'enlever leur foulard islamique, comme l'exigeait le nouveau règlement de l'athénée ("lycée") royal d'Hoboken, dans la banlieue d'Anvers, en Belgique.
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Où sont-elles ? Qui leur donne cours ? Peut-on entendre leur témoignage ? "Plus tard, quand nous serons mieux organisées. Ou quand nous pourrons vous accueillir dans une vraie école", répond l'une des jeunes filles avant de tourner les talons.
Dans le centre de la ville, un autre établissement secondaire, l'athénée d'Anvers, a également interdit le voile. Sa directrice, Karin Heremans, favorable, au départ, au port du foulard, s'est elle aussi résolue à l'interdire. Parce que, comme sa consoeur Chris Weyers, à Hoboken, elle a vu croître de manière démesurée le nombre de jeunes filles voilées. Parce que certaines d'entre elles étaient visiblement soumises à des pressions, à l'extérieur et à l'intérieur de l'athénée. Parce que la tension montait dans les classes.
A Hoboken, on s'est introduit dans l'établissement, dimanche 6 septembre : vitres cassées, livres détruits, graffitis sur les portes. Le personnel ne doute pas que l'affaire ait un rapport avec l'interdiction du voile. Jeudi 10 septembre, des agents de la Sûreté de l'Etat, les services de renseignement, sont venus enquêter sur place.
Longtemps gérée tant bien que mal par les directions, l'affaire du foulard islamique pollue désormais les écoles et le débat politique. Devant l'ampleur de la polémique, toutes les écoles anversoises ont prononcé une interdiction généralisée des signes religieux qui entrera en vigueur dans un an. Et le réseau de la communauté flamande (les écoles publiques, soit 15 % des établissements de Flandre) a, lui aussi, banni le foulard.
Mauvais résultats
Ces décisions n'ont pas calmé les esprits. Une partie de la communauté musulmane s'est dite choquée. Certains de ses représentants, dont Nordin Taouil, l'imam d'Anvers, contesté pour ses prises de position radicales, ont évoqué la nécessité de créer des écoles musulmanes. La Constitution belge autorise de tels établissements, sur la base de la liberté de l'enseignement. Si elles veulent voir leurs diplômes reconnus et bénéficier de subventions, ces écoles doivent toutefois répondre à divers critères (nombre d'élèves, programmes...). Actuellement, seules quatre écoles turques, qui refusent l'étiquette de "musulmanes" même si leurs élèves sont tous de cette confession, existent en Flandre et à Bruxelles.
La Fédération des associations marocaines envisage depuis plusieurs années la création d'un réseau scolaire, en invoquant les mauvais résultats des jeunes d'origine étrangère dans les écoles flamandes. L'interdiction du voile, présentée par elle comme une "légalisation de la discrimination ", pourrait inciter la fédération à presser le pas.
Du côté francophone, où les directions d'école décident toujours seules d'autoriser ou d'interdire le foulard, certains espèrent que le débat flamand incitera le monde politique à prendre une décision dans un sens ou dans l'autre. Mais les partis évitent soigneusement le sujet, tout en sachant qu'à moyen terme la situation pourrait bien devenir intenable.
Elles sont quatre, vêtues de noir et de gris, arborant des feuillets format A4 sur lesquels on peut lire "Démocratie !", "Egalité des chances, maintenant !", "Interdiction de l'interdiction du voile !" Toutes fuient les regards et les questions. Elles disent faire partie du mouvement Vrije Keuze ("Libre Choix") qui a pris lui-même en main l'éducation d'une vingtaine de jeunes filles. Celles qui ont refusé d'enlever leur foulard islamique, comme l'exigeait le nouveau règlement de l'athénée ("lycée") royal d'Hoboken, dans la banlieue d'Anvers, en Belgique.
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Dans le centre de la ville, un autre établissement secondaire, l'athénée d'Anvers, a également interdit le voile. Sa directrice, Karin Heremans, favorable, au départ, au port du foulard, s'est elle aussi résolue à l'interdire. Parce que, comme sa consoeur Chris Weyers, à Hoboken, elle a vu croître de manière démesurée le nombre de jeunes filles voilées. Parce que certaines d'entre elles étaient visiblement soumises à des pressions, à l'extérieur et à l'intérieur de l'athénée. Parce que la tension montait dans les classes.
A Hoboken, on s'est introduit dans l'établissement, dimanche 6 septembre : vitres cassées, livres détruits, graffitis sur les portes. Le personnel ne doute pas que l'affaire ait un rapport avec l'interdiction du voile. Jeudi 10 septembre, des agents de la Sûreté de l'Etat, les services de renseignement, sont venus enquêter sur place.
Longtemps gérée tant bien que mal par les directions, l'affaire du foulard islamique pollue désormais les écoles et le débat politique. Devant l'ampleur de la polémique, toutes les écoles anversoises ont prononcé une interdiction généralisée des signes religieux qui entrera en vigueur dans un an. Et le réseau de la communauté flamande (les écoles publiques, soit 15 % des établissements de Flandre) a, lui aussi, banni le foulard.
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Ces décisions n'ont pas calmé les esprits. Une partie de la communauté musulmane s'est dite choquée. Certains de ses représentants, dont Nordin Taouil, l'imam d'Anvers, contesté pour ses prises de position radicales, ont évoqué la nécessité de créer des écoles musulmanes. La Constitution belge autorise de tels établissements, sur la base de la liberté de l'enseignement. Si elles veulent voir leurs diplômes reconnus et bénéficier de subventions, ces écoles doivent toutefois répondre à divers critères (nombre d'élèves, programmes...). Actuellement, seules quatre écoles turques, qui refusent l'étiquette de "musulmanes" même si leurs élèves sont tous de cette confession, existent en Flandre et à Bruxelles.
La Fédération des associations marocaines envisage depuis plusieurs années la création d'un réseau scolaire, en invoquant les mauvais résultats des jeunes d'origine étrangère dans les écoles flamandes. L'interdiction du voile, présentée par elle comme une "légalisation de la discrimination ", pourrait inciter la fédération à presser le pas.
Du côté francophone, où les directions d'école décident toujours seules d'autoriser ou d'interdire le foulard, certains espèrent que le débat flamand incitera le monde politique à prendre une décision dans un sens ou dans l'autre. Mais les partis évitent soigneusement le sujet, tout en sachant qu'à moyen terme la situation pourrait bien devenir intenable.
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